Une récente étude publiée par le RMIT (Royal Melbourne Institute of Technology), une université mondiale de technologie, a révélé comment les ondes sonores à haute fréquence pouvaient avoir un impact significatif sur la microstructure intérieure des alliages imprimés en 3D. Dans la revue Nature Communication, ses auteurs expliquent comment la technologie des ultrasons pourrait être utilisée pour créer des pièces métalliques plus solides et plus denses en modifiant l’organisation les particules de poudre dans une formation plus serrée pendant le processus d’impression. Auteur principal des travaux et candidat au doctorat de l’École d’ingénierie de l’Université RMIT, Carmelo Todaro, a déclaré que les résultats prometteurs pourraient inspirer de nouvelles formes de fabrication additive.
Il faut dire qu’avec l’essor de la fabrication additive métallique, de plus en plus d’alliages sont imprimés dans l’industrie, notamment le titane pour fabriquer des composants pour l’aérospatiale, l’automobile ou encore le médical. Cependant, le RMIT explique qu’avec l’offre actuelle d’alliages de titane utilisés sur le marché de la fabrication additive, les composants imprimés en 3D pouvaient être sujets à la fissuration et à la distorsion.
Source : Des ultrasons pour augmenter la résistance des pièces métalliques imprimées en 3D