Un lanceur Longue Marche 3B mis en œuvre le 19 janvier a permis de placer sur orbite de transfert géostationnaire un troisième relais de communications pour la téléphonie mobile en Chine.
Record à battre
La Chine a réalisé hier après-midi sa première mission orbitale de l’année 2021, après une rare pause de 23 jours et une année 2020 riche en lancements : 35 missions réussies et 4 échecs.
Son record de tentatives de 2018 est ainsi égalé, mais pas avec le même résultat (un seul échec en 2018) – nous pressentions une nouvelle année canon pour l’Empire du Milieu depuis la mi-octobre.
Pour cette nouvelle année, l’objectif serait de réaliser une quarantaine de missions orbitales – voir notre article « Des perspectives enthousiasmantes », paru dans Air & Cosmos n°2717, paru le 8 janvier (disponible ici).
Mission pour la téléphonie mobile
La mission du 19 janvier, démarrée depuis la base de Xichang, au sud-ouest du pays, consistait à placer sur orbite de transfert géostationnaire le troisième et dernier satellite du réseau de téléphonie mobile Tiantong.
Il constitue une réponse chinoise au réseau de l’opérateur britannique Inmarsat, leader des télécommunications aériennes et maritimes depuis l’espace, qui prépare sa septième génération de satellites.
Les deux premiers satellites, Tiantong 1-01 et Tiantong 1-02, avaient été déployés sur orbite géostationnaire en août 2016 et novembre dernier.
Le réseau Tiantong est exploité depuis janvier 2020 par China SatCom, filiale de la Casc (Société de sciences et technologies aérospatiales de Chine), créée en 2001.
Le réseau a pour mission de fournir des services de communication mobile stables et fiables, par tous les temps et en toutes circonstances, aux utilisateurs de la Chine et de ses régions environnantes, du Moyen-Orient et de l’Afrique, ainsi que de la plupart des zones maritimes des océans Pacifique et Indien.