Si du fait de sa lenteur de fabrication par apport aux techniques traditionnelles, l’impression 3D ne permet pas encore de répondre aux cadences industrielles, sa liberté de formes et sa faculté à réduire significativement le nombre d’éléments à assembler, sont des atouts encore largement sous-exploités par certaines industries. C’est le cas de l’automobile, un secteur où comme tant d’autres encore, le manque de formations et de connaissances de ses ingénieurs pour redessiner et optimiser les pièces pour la fabrication additive, constitue un frein tout aussi important que les performances de cette technologie.
Employée principalement comme support de production pour fabriquer plus rapidement et plus efficacement de l’outillage ou des prototypes de pièces, la fabrication additive reste encore très sous représentée dans les 30 000 pièces qui composent une voiture. L’intégration de l’impression 3D pour les pièces d’utilisation finale, répond pour l’heure davantage aux attentes de l’automobile de luxe et du sport, des secteurs synonymes de production de petites séries à forte valeur ajoutée.
Source : Comment réduire les coûts d’une pièce automobile imprimée en 3D de 50 % et son poids de 30 % ?