C’est un matériau tout à fait inhabituel qui vient renforcer les capacités de l’impression 3D métal. Précurseur dans le développement de filaments de fabrication additive métallique, le fabricant américain The Virtual Foundry a une fois de plus créé la surprise en lançant cette fois-ci un filament en tungstène. Sa forte teneur en métal, entre 92 et 95 %, complétée avec du PLA, ainsi que sa densité très élevée (7,8 g/cc) ouvrent la voie à des applications peu explorées en impression 3D.
Parmi elles, il y a cette possibilité particulièrement intéressante de pouvoir imprimer des systèmes de protection contre les radiations ionisantes. Les domaines du nucléaire et du médical sont particulièrement concernés. Il faut en effet savoir que le Tungstène compte avec le plomb, le béton, le fer et l’acier, l’uranium appauvri, parmi les matériaux les plus employés pour ce type d’applications. Le tungstène et ses alliages conviennent particulièrement à la réalisation d’écrans de protection contre les rayons X et gamma. Ils sont notamment utilisés dans la réalisation de pièces de type collimateur ou conteneur.
Source : Impression 3D métal : un filament en tungstène pour protéger des radiations