En s’appuyant sur cinq leviers de décarbonation, l’agence de la transition écologique évalue trois scénarios pour faire baisser les émissions de CO2 du secteur aérien. Entre « Rupture technologique » (scénario A) et « Modération du trafic » (scénario B), l’ADEME envisage une option intermédiaire.
Même si elle salue les efforts de la filière aéronautique et qu’elle rappelle le rôle socio-économique du transport aérien, l’ADEME doute que l’industrie puisse atteindre les objectifs qu’elle affiche. L’IATA, l’association qui regroupe au plan mondial la quasi-totalité des compagnies aériennes, s’est engagée, en 2021, à atteindre le zéro émission nette en 2050. Dans ce contexte, l’agence a réalisé une étude prospective afin d’analyser les différentes pistes de transition écologique du secteur aérien à l’échelle nationale pour l’accompagner dans sa décarbonation.
L’ADEME a identifié cinq leviers de décarbonation du transport aérien :
- Augmenter l’efficacité énergétique des avions. Cela passe par une amélioration technologique permettant la baisse de l’énergie nécessaire pour réaliser un trajet donné, par l’amélioration des opérations réalisées en vol ou au sol et par le renouvellement des flottes.
Pour en savoir plus : L’ADEME pose la question de la modération du trafic aérien