Treize ans après la catastrophe du vol Rio-Paris, qui a fait 228 morts, Airbus et Air France sont sur le banc des prévenus devant le tribunal correctionnel de Paris.
Ils étaient partis pour un séjour festif au Brésil. Du sable de Copacabana encore chaud emplissait les valises de ces touristes français dont le cœur vibrait encore au rythme de la samba. C’était à l’aéroport de Rio de Janeiro, le 31 mai 2009, juste avant d’embarquer à bord de l’Airbus A330 de la compagnie Air France (vol AF 447) qui doit les ramener à Paris, aéroport Charles-de-Gaulle, le lendemain matin. Une Montalbanaise de 35 ans, Virginie Mommayou, faisait partie du voyage.
La suite ? Un crash, trois heures plus tard. L’avion traverse une zone de turbulence et s’abîme dans l’océan Atlantique après un décrochage fatal qui a duré 3 minutes trente. Bilan de la catastrophe : 228 morts (216 passagers, 12 membres d’équipage). Treize ans après le drame, le procès de cet accident s’ouvre ce lundi 10 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris, jusqu’au 8 décembre.
Pour en savoir plus : Procès du crash du vol Rio-Paris : Airbus et Air France jugés à partir de ce lundi