D’autres programmes majeurs pourraient voir leur cible relevée à la faveur des 413 milliards d’euros de la prochaine Loi de Programmation Militaire. Mais, le ministère des Armées attend des baisses de coûts.
A peine la moitié des Airbus A400M Atlas livrée
Alors qu’à peine la moitié des Airbus A400 M Atlas prévus a été livrée pour l’instant (20 appareils sur 50 prévus, avec 25 livrés en 2025), la France vient d’engager les discussions avec Airbus et les principaux partenaires du programme, Espagnols et Allemands. Alors que pendant des années, les doutes persistaient sur la volonté d’acquérir finalement les 50 appareils prévus à l’origine pour l’Armée de l’Air et de l’Espace, ceux-ci ont disparu, et Paris réfléchit à aller au-delà, sans encore le quantifier précisément. L’effet à la fois des résultats opérationnels de l’avion, et du triptyque qu’il forme désormais avec le chasseur Rafale et le tanker Phénix, mais aussi de la haute intensité et du fait que l’appareil est construit en Europe (la seule autre alternative est le C-130 américain, de moindre capacité).
Couteau suisse aussi désormais utilisé par les opérations spéciales
Couteau suisse aussi désormais utilisé par les opérations spéciales, l’Airbus A400M possède aussi un potentiel encore peu exploité pour l’emport de charges les plus variées, notamment dans le cadre du SCAF, comme Airbus a commencé à le travailler l’an dernier. L’appareil peut alors être un réservoir à remote carriers, une capacité qui peut aussi être utilisée pour l’emport de drones et de munitions destinées à des tirs d’opportunité, une capacité qui intéresse les forces spéciales françaises. Enfin, même s’il a encore été peu utilisé pour cela en France, il a aussi des capacités à ravitailler en vol des chasseurs et désormais, les Caracal des forces spéciales Air.
Pour en savoir plus : Défense : Paris réfléchit à augmenter sa cible d’Airbus A400M Atlas