Le sénateur du Territoire de Belfort co-signe un rapport avec Jean-Marc Todeschini sur les retours d’expérience de la guerre en Ukraine, dont il détaille plusieurs points à Air et Cosmos.
Budget de défense : les priorités du sénateur Cédric Perrin
La commission des affaires étrangères, des forces armées et de la défense du Sénat vient d’adopter ce rapport critique, ce qui présage d’échanges nourris lors de la discussion de la loi de programmation militaire, d’ici l’été. On n’aura le détail capacitaire de la prochaine loi de programmation militaire que d’ici la mi-mars, mais d’ores et déjà, Cédric Perrin liste, pour Air & Cosmos, des priorités à défendre dans le futur texte, doté de 413 Md€. Le format insuffisant de l’aviation de chasse l’inquiète, mais encore plus, le nombre limité de radars AESA sur les Rafale. « La dissuasion en demande la majorité, ce qui en laisse peu pour les autres missions de l’Armée de l’Air et de l’Espace » assure-t-il.
Accélérer sur le Red Air avec une offre basée à Luxeuil
Comme pour faire écho aux députées qui défendaient le même jour que lui un rapport sur la préparation opérationnelle, Cédric Perrin demande aussi à l’Armée de l’Air et de l’Espace d’accélérer sur le Red Air (prestation d’entraînement au combat aérien fournie par le secteur privé). « Il reste des freins à lever. Certaines offres sont intéressantes, si on ne les déclenche pas rapidement, on va les perdre, et il ne restera plus que les Américains » affirme-t-il, en privilégiant pour sa part une offre basée à Luxeuil. « Si on veut économiser des heures de Rafale et former nos pilotes, il faudra passer au red air. La solution privée basée à Luxeuil permettra de faire le joint sur la base entre la fin des Mirage 2000-5 (vers 2027-2028) et l’arrivée des Rafale (anticipée vers le début de la prochaine décennie, sans plus de précisions à ce stade) ».
Pour en savoir plus : Défense : les inquiétudes et les recommandations du sénateur Cédric Perrin