DALL-E, Midjourney, Stable Diffusion… Plusieurs générateurs d’images à partir de texte ont vu le jour ces derniers mois. Mais à qui sont rattachés les droits d’auteur des images générées? Au système d’intelligence artificielle, aux images sur lesquelles il s’appuie ou à la personne ayant généré l’image en tapant le texte?
Un singe réalisant un selfie peut-il se voir attribuer les droits d’auteur du cliché? L’autoportrait du macaque indonésien montrant toutes ses dents a fait le tour du Web lorsque le photographe David Slater l’a diffusé en 2014. Saisie par l’association Peta, la justice américaine a finalement tranché: le singe ne peut pas se voir attribuer les droits d’auteur qui sont rattachés au photographe David Slater, qui est le propriétaire de l’appareil. Qu’en est-il pour les images, photographies et autres illustrations issues d’une technologie d’intelligence artificielle? Alors que la popularité des générateurs d’images à partir d’un texte, comme DALL-E ou Midjourney, ne fait qu’augmenter cette technologie soulève différentes questions éthiques et juridiques.
Pour en savoir plus : [Science-friction] Peut-on attribuer des droits d’auteur à une intelligence artificielle?