Pour remplacer rapidement des pièces défectueuses en pleine mer, la « Royale » dispose d’une quarantaine d’imprimantes 3D. L’objectif est de poursuivre la mission au bout du monde.
Un marin du SLM en train de concevoir une pièce de dépannage en plastique devant des imprimantes 3D. Photos Axel Dunal/MN
Dans un coin de l’un des dix-sept entrepôts du Service logistique de la Marine (SLM) de la base navale de Toulon, trois drôles de machines se dressent face à nous. Bien éclairées, à l’intérieur par des néons, elles disposent de bobines de filaments en plastiques aux coloris différents.
Du bleu, du rouge, du vert, du noir, du blanc ou encore du gris. Si le matériel semble élémentaire, la technologie permet la fabrication additive.
Un procédé de création d’objets tridimensionnels (3D) à partir d’un fichier numérique. « Parfois, en pleine mission, nous devons remplacer très vite une pièce, mais il arrive que le navire ne dispose pas de cette dernière. Pour répondre à ce besoin, c’est plus rapide de transférer un document par mail que d’envoyer physiquement un objet au bout du monde », explique le capitaine de frégate (CF) Cyril.
Pour en savoir plus : Comment la Marine nationale se sert de l’impression 3D à Toulon pour remplacer des pièces défectueuses en pleine mer