Au MIT, une équipe de chercheurs dirigé par Fernando Velásquez-García a mis au point un filtre par impression 3D pour un spectromètre de masse. Cet appareil, destinée à la détection de structures moléculaires par mesure de leur masse, est traditionnellement volumineux, fragile et de par son encombrement, peu facile à déployer dans certaines zones. En s’appuyant sur la photopolymérisation et une résine vitrocéramique résistante à la chaleur, ils ont réussi à produire le filtre de cet appareil, plus communément connu sous le nom de quadripôle. Grâce à la fabrication additive, l’équipe aurait considérablement réduit le temps de production du filtre ainsi que son coût mais aussi son poids.
La spectrométrie de masse a été développée dans les années 1900 et servait à l’origine à repérer puis séparer les isotropes d’un élément chimique. Depuis, la technique s’est perfectionnée et sert maintenant de nombreux domaines scientifiques comme la chimie, la physique, la biologie ou encore l’étude des pierres. Un spectromètre est composé de quatre parties dont l’analyseur capable de séparer les ions. Ce dernier peut être un analyseur haute résolution ou basse résolution. Dans le deuxième cas, on utilise un quadripôle c’est-à-dire un composant qui permet un transfert d’énergie. C’est ce dernier qui a été conçu par fabrication additive en quelques heures et pour quelques dollars seulement, contre des semaines traditionnellement et des milliers de dollars.
Pour en savoir plus : Un filtre de spectromètre de masse imprimé en 3D en quelques heures