L’accès à de nouveaux matériaux est essentiel pour accélérer l’adoption de la fabrication additive. La raison est que la fabrication de pièces avec des propriétés spécifiques, comme la résistance à la chaleur, la flexibilité, ou encore la conductivité électrique, répondent à une gamme encore plus large d’applications industrielles et commerciales.
Le développement d’un matériau d’impression 3D anti-corrosion par exemple, permet de produire des pièces et des composants résistants aux environnements exposés à l’humidité, aux produits chimiques ou à d’autres agents corrosifs, ce qui prolonge leur durabilité et leur fiabilité. Non seulement cela contribue à réduire les coûts de maintenance et de remplacement, mais aussi les risques de défaillance des équipements, tout en favorisant une utilisation plus durable des ressources matérielles.
La possibilité d’imprimer ce type de matériau ouvre la voie à tout un champ de nouvelles applications dans des secteurs tels que l’industrie maritime, l’aérospatiale, l’automobile et la construction, où la résistance à la corrosion est essentielle. L’un des premiers et rares fabricants à proposer une poudre AM anti-corrosion est 3D Systems. En 2022, le géant américain avait lancé un alliage à base de cuivre et de nickel destiné à sa DMP Flex 350, une imprimante 3D métal de type SLM.
Pour en savoir plus : Une nouvelle poudre de fabrication additive métallique anti-corrosion pour les applications maritimes