Alors que le débute le relais de la flamme olympique en France ce 8 mai, la France dit se préparer à des attaques cyber d’ampleur avant et pendant les JO 2024.
La France se prépare à affronter un défi inédit en termes de cybersécurité lors des Jeux olympiques de Paris cet été et s’attend à devoir parer à de nombreuses menaces. Celles-ci émaneront du crime organisé, d’activistes ou encore de certains Etats durant les Jeux olympiques, du 26 juillet au 11 août, et paralympiques, du 28 août au 8 septembre, dont les organisateurs travaillent avec l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) et les entreprises de cybersécurité Cisco et Eviden.
« On ne peut pas empêcher toutes les attaques, on ne va pas avoir de JO sans cyberattaques mais on doit limiter leurs impacts sur les Jeux », a dit à la presse le directeur général de l’Anssi, Vincent Strubel. « Il y a 500 entités, lieux d’accueil, sites de compétition et collectivités locales. On les a toutes testées. » Vincent Strubel est confiant dans la préparation de Paris 2024, qui opérera depuis un centre opérationnel de cybersécurité dont le lieu est tenu secret. « Ce sont des Jeux dans un contexte de menaces sans précédent mais on a aussi fait un travail de préparation sans précédent et je pense qu’on a gardé un peu d’avance sur les attaquants », a-t-il dit.
Pour en savoir plus : Pour les JO 2024, la France se prépare à une menace cyber d’une ampleur inédite