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Hemeria a commencé la production des 25 satellites de la future constellation de Kinéis, dédiée à l’internet des objets. Des engins haut de gamme qu’il faut pourtant produire à la chaîne. Cette fabrication rassemble une filière spatiale tricolore promise à un bel avenir.

Un réseau de fils électriques est enchevêtré dans la structure métallique. Deux opérateurs, équipés de blouses et charlottes – travail en salle blanche oblige –, contrôlent cet embrouillamini de câbles. Le tandem occupe l’un des neuf postes de cette ligne d’assemblage de nanosatellites appartenant au fabricant Hemeria, à Toulouse (Haute-Garonne). Une production réalisée à la main, mais via une véritable chaîne industrielle, sur 250 m2. « Il faut sept à neuf semaines pour fabriquer l’un de ces satellites, contre six mois à un an pour un engin conventionnel, glisse le chef de projet Dries Caluwaerts. Nous assemblons entre cinq et huit satellites en même temps, qui évoluent de poste en poste. » L’entreprise vise la livraison d’un appareil par semaine. Il faut dire que son commanditaire, Kinéis, compte bien respecter son ambitieux calendrier

Pour en savoir plus : A Toulouse, Hemeria fabrique les 25 satellites de la future constellation française portée par Kinéis