Si le service de presse de l’Élysée est resté très discret sur la visite d’Emmanuel Macron à Belgrade ce jeudi 29 août, ce voyage officiel n’a nullement pour but d’évoquer le conflit ukrainien mais bien de finaliser la vente de 12 Rafale aux forces aériennes serbes.
Des Rafale neufs au standard F 4.1
C’est au début du mois de mai que le gouvernement serbe craignant de voir sa flotte de Mig-29 multirôle (11 en version SM et 3 en version UB biplace) cloué au sol en raison d’un nouveau train de sanctions contre Moscou, a validé la proposition technique remise par Dassault, Thales et Safran qui l’ont accompagné fin juin et en un temps record d’une proposition financière. Séduit par les capacités multi-rôle du Rafale et surtout sur sa capacité à maintenir la souveraineté de l’Etat serbe, Belgrade comme nombre d’autres clients du Rafale n’a pas souhaité initier un appel d’offres, mais plutôt un accord « G to G » (Government to Government) pour se placer sur un pied d’égalité avec la Croatie voisine.
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