Très dépendant du titane russe au début de la guerre en Ukraine, le groupe Safran s’est lancé dans une course pour réduire son exposition. Selon son directeur général, la mission est en passe d’être remplie, même si cela ne signifie pas la fin des importations venues de Russie pour autant. En juin dernier, Olivier Andriès annonçait à La Tribune que « Safran serait très largement dérisqué sur le titane russe fin 2024 ». Alors que l’échéance approche, l’objectif semble en passe d’être rempli ou presque. Interrogé à l’occasion de l’inauguration d’un banc d’essais en Belgique ce mercredi, le directeur général du groupe aéronautique assure « avoir bien avancé ». Il concède qu’il y a « encore quelques sujets sur lesquels Safran travaille », mais déclare « être sur le plan ».
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