Une fusée qui se consume comme une bougie, réduisant les débris spatiaux tout en abaissant les coûts de lancement : c’est l’idée mise au point par Alpha Impulsion. La start-up toulousaine cherche à lever 8 millions d’euros pour mener au sol des tests sur son prototype, un préalable au premier tir du lanceur en 2025. La fusée autophage, littéralement qui se mange elle-même, est née dans la tête de Marius Celette, Martin Gros, Lisa Buxton et Vincenzo Mazzella, tous anciens étudiants de l’école d’ingénieurs aéronautiques toulousaine Isae-Supaero. Mais pas en un jour. L’idée un peu « farfelue » qu’un lanceur de satellite puisse se consumer a nécessité un an de travail avant de devenir un concept de propulsion autophage. « Cette solution faisable et techniquement intéressante a évolué en projet de dépôt de brevet en septembre 2022 en France », raconte Marius Celette, président de la deeptech Alpha Impulsion, fondée en novembre 2022. Des démarches pour la protéger ont été enclenchées à l’international. Car, avec elle, le dirigeant de l’entreprise de quinze personnes espère compter parmi les acteurs européens des services de lancement de satellites dans la prochaine décennie.
Pour en savoir plus : Spatial. Avec Alpha Impulsion, la fusée se consume en plein vol