Parmi les innombrables éléments du dispositif, grand comme une armoire, il pointe du doigt un port USB. Anodin, en apparence. « On peut tester, par exemple, une attaque via un port USB présent dans un cockpit, souligne Christophe Desoutter, 44 ans, ingénieur généraliste sorti des rangs de l’Ensieg de Grenoble. Une clé USB peut être corrompue et branchée sur cette prise. » Par ce trou de souris, une cyberattaque pourrait contaminer tout le cockpit, détraquer les instruments de vol et perturber les fonctions critiques de l’appareil.