Comme nombre de grands groupes, Airbus est en train d’évaluer les usages qui pourraient découler de l’utilisation de l’IA générative. Si elle semble peu prometteuse pour la conception d’avions, elle pourrait malgré tout s’insinuer dans nombre d’activités de l’avionneur.
Capable de générer des tableaux et des morceaux de musique, l’intelligence artificielle (IA) générative va-t-elle permettre de concevoir les avions du futur ? A priori non, mais elle n’en sera pas moins très utile dans le secteur aéronautique. C’est, pour l’heure, le constat que l’on dresse au sein d’Airbus, qui concentre une centaine d’experts IA au sein de ses trois divisions. «Même si nous regardions comment utiliser l’IA générative avant l’arrivée de ChatGPT, cet outil a vraiment bluffé nos experts en interne», confie à L’Usine Nouvelle Fabrice Valentin, responsable Analyse avancée et intelligence artificielle chez Airbus. Malgré ses limites, l’outil qui s’annonce prometteur a suscité de vives interrogations début avril lors de l’assemblée générale des actionnaires du groupe.
Pour en savoir plus : Comment Airbus utilise l’IA générative… et exclut déjà certains cas d’usage