Le général Stéphane Mille prévoit une année difficile en 2023, et sans doute en 2024, le temps que la flotte de Dassault Rafale soit renforcée par les livraisons prévues par la loi de programmation militaire, et compensent (partiellement) les ponctions export.
Cession des 24 Dassault Rafale à la Grèce et à la Croatie
C’est la conséquence de la cession des 24 Dassault Rafale à la Grèce et à la Croatie, et du retrait des Dassault Mirage 2000C en 2022 : la chasse va connaître « un point bas en 2023, très compliqué » et des « échéances difficiles en 2023 et 2024 », a prévenu le général Stéphane Mille, chef d’état-major de l’Air et de l’Espace (CEMAAE), face aux sénateurs, lors de son audition budgétaire. Plusieurs élus, notamment Cédric Perrin et Michèle Gréaume, l’ont interpellé sur ce sujet.
« Faute d’un nombre de Rafale suffisants, des pilotes sur Mirage 2000C n’ont pas pu basculer sur Rafale », a expliqué le général Mille, en affirmant néanmoins que cette situation « est gérable dans un temps court, compte tenu des progrès réalisés en matière de simulation. À Mont-de-Marsan, nous réalisons des expériences de simulation massive en réseaux ou encore d’insertion d’aspects simulés dans des missions réelles ».
Pour en savoir plus : Défense : la chasse française connaîtra « un point bas en 2023 »