Vous vous souvenez quand je vous ai dit que la dureté du tungstène et son point de fusion extrêmement élevé l’ont toujours rendu difficile à traiter par les technologies de fabrication additive ? En outre, l’apparition de défauts au cours du processus de fabrication rend encore plus complexe l’obtention d’une pièce imprimée en 3D présentant les propriétés souhaitées.
Des chercheurs de l’Oak Ridge National Laboratory ont trouvé un moyen de relever ces défis en produisant les premières pièces complexes en tungstène sans défaut destinées à être utilisées dans des environnements extrêmes. Cette réalisation pourrait avoir des répercussions positives sur les technologies d’énergie propre telles que l’énergie de fusion.
Il est intéressant de noter que ce point de fusion élevé le rend idéal pour les réacteurs de fusion où les températures du plasma dépassent 180 millions de degrés Fahrenheit. À titre de comparaison, la température au centre du soleil est d’environ 27 millions de degrés Fahrenheit.
Pour en savoir plus : Des chercheurs de l’ORNL impriment en 3D des pièces en tungstène sans défaut