Depuis plusieurs années, le secteur de l’aérospatiale utilise la fabrication additive pour espérer conquérir l’espace. La technologie est exploitée pour construire des fusées, des moteurs ou même des habitations pour vivre sur la Lune. Nous pouvons citer l’exemple de la NASA qui a accordé 57,2 millions de dollars à ICON pour développer des constructions imprimées en 3D sur notre satellite naturel. Relativity Space a aussi construit presque entièrement une fusée à l’aide de la fabrication additive. Au niveau des moteurs de fusées, Launcher a fait appel à VELO3D pour améliorer le E-2 Liquid de l’entreprise.
L’impression 3D permet donc un large choix dans la production de pièces pour l’espace. Cependant, cette méthode de fabrication peut aussi donner la possibilité de se nourrir. En effet, la technologie additive pour le secteur de l’alimentaire prend aussi de plus en plus de place. Et la NASA l’a bien compris. Pour trouver des moyens de cultiver de la nourriture dans l’espace, les organisations spatiales américaine, japonaise et européenne collaborent avec l’industrie alimentaire. Ensemble, ils ont trouvé une solution assez inattendue : récolter les déchets plastiques et les transformer en aliment consommable.
Pour en savoir plus : Des repas imprimés en 3D à base de déchets plastiques pour se nourrir dans l’espace