Le trafic aérien devrait retrouver en 2024 son niveau d’avant crise dans les aéroports français. Alors qu’ils vont devoir massivement investir dans les prochaines années pour se moderniser, ceux-ci redoutent l’accumulation de taxes et le risque d’un déclassement des infrastructures hexagonales.
Entre la nécessité d’investir pour se moderniser et de nouvelles taxes, les aéroports français se sentent pris entre le marteau et l’enclume. Un état d’esprit relayé à l’occasion de la conférence de presse de l’Union des aéroports français, organisée jeudi 14 mars. «En France, les pouvoirs publics n’ont pas pris conscience des investissements massifs qu’il va falloir effectuer dans le transport aérien pour décarboner les activités et améliorer la qualité de services», a asséné Thomas Juin, le président de l’UAF.
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