La photonique française, un secteur prometteur, très innovant en R&D, mais qui ne transforme pas son potentiel en activité et en emplois.
La photonique est l’une des 6 technologies génériques d’avenir (KET) identifiées par la Commission européenne, qui les considère comme les principaux moteurs de l’innovation. Ces technologies se caractérisent par leur capacité à irriguer de très nombreux secteurs industriels et domaines applicatifs, ainsi que leur forte intensité de R&D ; elles permettent des cycles d’innovation rapides, entraînant des dépenses d’investissement élevées et le maintien d’une main-d’œuvre hautement qualifiée. Les technologies photoniques nourrissent des marchés très concurrentiels et en forte croissance (environnement, santé, automobile, éclairage etc.), et recouvrent des domaines tels que la fibre optique, le laser ou encore les capteurs et les composants optroniques.
Or la R&D amont du secteur photonique français est très performante, à travers ses organismes de recherche, pôles de compétitivité, clusters technologiques, et start-ups. Il s’agit d’un atout stratégique pour l’industrie photonique française, deuxième à l’échelle européenne derrière l’Allemagne, mais avec un chiffre d’affaires de seulement 10 milliards d’euros environ.
Dans ce contexte, la DGE a publié la synthèse d’une étude sur la photonique française réalisée durant l’année 2014. Cette étude établit un état des lieux de ce secteur, analyse ses forces et faiblesses notamment en s’appuyant sur une comparaison internationale, et identifie les activités dans les chaînes de valeur qui pourraient être développées en priorité en France.
Source : Étude sur le secteur de la photonique | Direction Générale des Entreprises (DGE)