Des scientifiques de l’EPFL ont résolu un débat de longue date portant sur les procédés de fabrication additive au laser grâce à une approche avant-gardiste de détection de défauts.
Des défauts inattendus ont souvent entravé les progrès de la fabrication additive au laser, qui permet d’imprimer en trois dimensions des objets métalliques à l’aide de poudres et de lasers. Les méthodes de surveillance traditionnelles telles que l’imagerie thermique et les algorithmes d’apprentissage machine souffrent de restrictions significatives. Elles négligent souvent certains défauts ou les interprètent de manière erronée, ce qui entrave la fabrication de précision et empêche des secteurs essentiels comme l’aéronautique et l’automobile de profiter de cette technologie. Et s’il était possible de détecter des défauts en temps réel sur la base de différences de sons émis par l’imprimante lors d’une impression parfaite par rapport à une impression comportant des irrégularités? Jusqu’à présent, les spécialistes estimaient qu’une telle méthode de détection manquait de fiabilité. Des chercheurs et chercheuses du Laboratoire de métallurgie thermomécanique (LMTM) de la Faculté des science et techniques de l’ingénieur de l’EPFL ont remis en question cette hypothèse.
Pour en savoir plus : Fabrication additive au laser: détection de défauts en temps réel