Clap de fin pour Universal Hydrogen à Toulouse. La startup californienne avait posé ses valises fin 2021 dans la Ville rose en y développant un système modulaire pour convertir les avions régionaux à l’hydrogène. Mais à la suite d’une levée de fonds manquée, la société a fait faillite et les 38 salariés toulousains vont être licenciés cet été. Pierre Farjounel, directeur général des opérations européennes, revient pour La Tribune sur cette fin de parcours.
Fin de parcours pour Universal Hydrogen à Toulouse. La startup californienne fondée en 2020 par l’ancien CTO d’Airbus Paul Eremenko a fait faillite fin juin, comme l’a révélé le Seattle Times. En plus de son siège américain, Universal Hydrogen avait créé fin 2021 un centre d’ingénierie dans un hangar de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Plutôt que d’imaginer un avion à hydrogène de A à Z, comme ambitionne de le faire Airbus avec l’avion ZeroE, la jeune société a opté pour l’intégration de capsules d’hydrogène liquide sur des avions de transport régional déjà en service de type ATR 72 ou Dash 8. Moyennant une légère réduction du nombre de passagers, la startup visait un aéronef avec une autonomie de 500 milles marins soit environ 1.000 km.
Pour en savoir plus :Faillite d’Universal Hydrogen : « Nous sommes arrivés trop tôt »