La start-up toulousaine Hycco se structure pour prendre part à la vague verte de l’hydrogène. Elle prévoit de lever 5 millions d’euros pour passer à l’échelle industrielle d’un composant majeur des piles à hydrogène.
D’une idée née à Vancouver en 2017 à la création d’une entreprise incubée dans les locaux de l’IMT Mines Albi dans le Tarn, en 2018, il y a un océan qu’a franchi Romain Di Costanzo. « Plutôt que de reprendre mon travail dans une entreprise, je me suis décidé à mettre mon énergie dans quelque chose que je jugeais nécessaire », se souvient le président d’Hycco. Mais pour contribuer à la transition énergétique de la mobilité lourde, il ne se lance pas seul. Avec Ludovic Barbès et Alain Fontaine, les trois ingénieurs mettent au point une innovation clé de plaques bipolaires en fibre de carbone et thermoplastiques, applicables aux piles à combustible. Celles-ci permettent de transporter les gaz et le courant électrique au milieu de la pile. Elles représentent 30 % du coût de la pile et 70 % de son poids. Or, les plaques couramment utilisées aujourd’hui sont en métal et en graphite : lourdes, elles affichent aussi une durée de vie assez courte, selon Romain Di Costanzo.
Pour en savoir plus : Hycco allonge la durée de vie des piles à hydrogène