Dans l’industrie ferroviaire, la production de pièces de rechange est confrontée à des défis liés à l’obsolescence des composants vieillissants. Cette situation entraîne fréquemment des dépenses élevées, des délais de livraison prolongés et des interruptions de service. La fabrication additive, utilisée principalement à des fins de prototypage, prend désormais un tournant industriel dans le secteur ferroviaire. Les avantages de cette technologie, notamment sa capacité à considérablement réduire les délais et les coûts de maintenance, suscitent un vif intérêt parmi les acteurs de cette industrie, qui ouvrent de plus en plus de centres de production spécialisés.
Wabtec, l’une des principales entreprises mondiales dans le domaine de la technologie ferroviaire, a pris conscience de l’importance de relever ces défis. Elle a récemment inauguré son premier centre d’impression 3D à Tours, en France, avec une focalisation sur la fabrication additive de pièces pour le secteur ferroviaire dans la région EMEA. Ce centre vise à accélérer la maintenance de ses trains et à améliorer leur disponibilité. L’impression 3D est considérée comme un véritable bouleversement pour le secteur ferroviaire, car les matériels roulants sont particulièrement sujets à la péremption. Avec une durée de vie pouvant atteindre jusqu’à 40 ans et un grand nombre de pièces, les pannes sont fréquentes, et il arrive que certaines pièces ne soient plus fabriquées par les constructeurs ou les sous-traitants, voire que le fabricant lui-même ait disparu. Pour équiper son centre, l’entreprise a choisi Nikon SLM Solutions en tant que fournisseur de machines et partenaire technologique, en intégrant la nouvelle machine SLM500 dans ses opérations.
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