Entre la hausse des prix de l’énergie et des métaux, de l’acier à l’aluminium, les industriels de l’aéronautique sont particulièrement affectés et tentent de trouver des parades.
Les nuages s’accumulent encore dans le ciel de l’aéronautique. Après deux longues années de pandémie, le secteur, tiré par la locomotive Airbus, retrouvait des couleurs. Mais l’éclatement de la guerre en Ukraine à la fin du mois de février a considérablement assombri les perspectives économiques. Les tarifs du gaz et de l’électricité se sont ainsi envolés, obligeant les industriels de la supply chain à intégrer ces nouvelles contraintes dans leurs trésoreries déjà fragilisées. En 2021, ces prix s’établissaient respectivement à 46 euros/mégawatt-heure (MWh) et à 109 euros/MWh. Le 7 mars 2022, les mêmes marchés atteignaient respectivement 224,6 euros/MWh et 540 euros/MWh
Pour en savoir plus : La flambée des prix fait trembler l’aéronautique