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Lors de la mission Akila 24, le porte-avions Charles de Gaulle a été sollicité pour l’exercice Ursa Minor, lequel vise à préparer le Service de soutien de la flotte [SSF] à assurer le Maintien en condition opérationnelle [MCO] des navires en mer dans le cadre d’un engagement de « haute intensité ».

À cette occasion, le Service logistique de la Marine de Toulon [SLMT] a expérimenté la technologie LMD [Laser Metal Deposition], un procédé de fabrication additive qui permet d’obtenir des pièces métalliques.

« Cette technologie fonctionne par dépôt d’énergie directe, c’est-à-dire par l’empilage de cordons de soudure les uns sur les autres, sous forme de fil introduit dans un bain de fusion généré par laser. Elle s’appuie sur une modélisation numérique du rechange, opération préalable indispensable avant toute réalisation », avait expliqué la Marine nationale, en juin dernier.

Ainsi, à Toulon, le SLMT avait utilisé une imprimante 3D « MELTIO M450 » pour fabriquer une pièce défectueuse qui n’était pas en stock à bord du porte-avions. Reposant sur un procédé consistant à déposer un fil métallique fondu, cette machine fonctionne avec de l’inconel, du titane et différents types d’acier.

Pour en savoir plus : La Marine nationale envisage d’installer une imprimante 3D métal à bord du porte-avions Charles de Gaulle