Les applications de fabrication additive continuent de progresser en direction de l’industrie et la production de pièces d’utilisation finale et fonctionnelles. Malgré le retard qui le sépare de l’automobile et l’aérospatial, deux acteurs historiques de l’impression 3D, le secteur maritime commence lui aussi à tirer profit de cette technologie. Comme cette hélice imprimée en 3D qui avait été testée avec succès sur un navire de guerre chasseur de mines français, de plus en plus d’initiatives démontrent la possibilité de produire et certifier des pièces additives aussi performantes (souvent même meilleures) que celles produites de manière traditionnelle.
Les conditions difficiles auxquelles sont exposées les pièces marines, comme la corrosion provoquée par l’exposition à l’eau salé, rendent leurs applications d’autant plus intéressantes. Le dernier cas pertinent est la certification d’une pièce maritime imprimée en 3D qui a été installée à bord d’un navire pour la société Keppel Technology & Innovation (KTI) de Singapour. La pièce en question est un chaumard, une sorte d’anneau d’amarrage qui en temps normal est fabriqué par moulage avant d’être soudé sur la coque du bateau.
Source : La plus grande pièce maritime imprimée en 3D installée à bord d’un navire