L’emploi de carburants durables pour réduire la quantité de carbone fossile libérée dans l’atmosphère augmente aussi vite que la production de ces SAF (Sustainable Aviation Fuel) le permet. Pour que l’aéronautique civile atteigne ses objectifs, la balle est dans le camp des énergéticiens… et des politiques.Si l’hydrogène est la technologie de la seconde moitié du 21e siècle, les carburants durables de type SAF (Sustainable Aviation Fuel) sont au centre de la stratégie de décarbonation de l’aérien d’ici 2050, loin devant les autres technologies – hydrogène, hybride ou électrique – qui ne sont pas encore suffisamment matures pour jouer un rôle déterminant d’ici là.
La technologie SAF est disponible mais son déploiement est encore insuffisant et nécessite de lourds investissements pour répondre à la demande. L’Association du transport aérien international (IATA) estime que les SAF pourraient représenter 65 % de la réduction des émissions de CO2 nécessaires pour atteindre l’objectif du « net zéro » en 2050.
Pour en savoir plus : L’aéronautique a besoin de beaucoup plus de SAF