À Toulouse, Delair, l’Isae-Supaero, Hycco et Pragma Industries se sont associés pour mettre au point un drone à hydrogène liquide. Plus silencieux et endurant que son homologue électrique, ce futur engin doit devenir un produit commercialisable mais aussi une marche vers l’avion à hydrogène. Seulement, ces acteurs rencontrent quelques difficultés à rassembler les sept millions d’euros nécessaires au projet qui doit s’achever par une traversée de l’Atlantique. Ce qui n’empêche pas le consortium d’avancer.
Depuis la crise sanitaire mondiale liée à la Covid-19, l’industrie aéronautique s’est lancée dans la quête d’un transport aérien bas carbone voire zéro émission, à terme, basé sur l’hydrogène. Si les gros aéronefs tout comme l’aviation d’affaires et régionale ont leurs projets de recherche, le secteur des drones aussi a les siens. À Toulouse, le constructeur de drones Delair s’est associé avec l’école Isae-Supaero pour mettre au point un drone à hydrogène liquide. Dans cette aventure, le duo travaille en partenariat avec la startup toulousaine Hycco et Pragma Industries (Pyrénées-Atlantiques), tous deux davantage concentrés sur la future pile à combustible de l’engin.
Pour en savoir plus : Le drone à hydrogène liquide pensé à Toulouse cherche ses financements