Airbus Helicopters a profité du salon Euronaval pour dévoiler une nouvelle configuration de son drone aérien embarqué dotée d’équipements dédiés à la lutte anti-sous-marine, des capteurs comme des armes. Le VSR700 a par ailleurs récemment participé à une étude européenne visant à faire collaborer des hélicoptères avec des drones à voilure tournante.
C’est une nouvelle corde à l’arc du VSR700, le drone aérien tactique à voilure tournante qu’Airbus Helicopters a spécialement développé pour être embarqué sur des bâtiments de combat. D’abord dédié aux missions de surveillance, de reconnaissance et de renseignement, l’engin a aussi, estime l’industriel, un rôle à jouer dans la lutte anti-sous-marine (ASM). En particulier lorsqu’il est déployé depuis une frégate dont c’est l’une des principales missions. L’hélicoptériste avait déjà planché sur le sujet avec Alkan pour concevoir une nacelle fixée sous le ventre du drone et contenant des bouées acoustiques déployable par l’arrière. Mais cette solution, toujours proposée, oblige à sacrifier d’autres charges utiles, comme le système électro-optique ou le radar de surveillance. A l’occasion du salon Euronaval, qui s’est déroulé la semaine dernière à Villepinte, une nouvelle configuration ASM du VSR700 a été dévoilée.
Pour en savoir plus : Le drone aérien VSR700 équipé pour la lutte anti-sous-marine