Parfois, l’innovation naît d’une simple coïncidence. C’est ce qu’ont découvert des chercheurs du MIT lorsqu’ils ont imprimé en 3D des bobines magnétiques à partir de filaments de polymère enrichis de nanoparticules de cuivre. Ils ont observé une propriété inattendue du matériau : une forte résistance aux courants électriques, qui revenait à son état initial une fois le flux interrompu. Pourquoi est-ce important ? Cette caractéristique permet de concevoir des transistors pouvant agir comme des interrupteurs. Les chercheurs du MIT se sont fixé un nouvel objectif : développer les premières portes logiques à l’état solide, sans semi-conducteurs, entièrement imprimées en 3D, ainsi que des fusibles réinitialisables, également imprimés en 3D. Leur succès a été confirmé avec la publication de leurs résultats en juillet dernier.
Pour en savoir plus : Le MIT repousse les limites dans le domaine de l’électronique imprimée en 3D