L’impression 3D offre de nouvelles voies de fabrication aux pièces métalliques. Mais l’état de surface dégradé des pièces obtenues et leurs formes complexes éliminent certaines techniques de contrôle. Par ses images 3D, la tomographie à rayons X est la mieux adaptée. Son coût pousse cependant les industriels à étudier d’autres pistes.+
Parmi les différents procédés de fabrication additive métallique déjà développés, celui de fusion laser sur lit de poudre (PBF-LB) et le dépôt de matière sous énergie concentrée (DED) intéressent particulièrement l’industrie. « La fabrication additive répond à un besoin de pièces à la demande. Ce qui est intéressant pour les petites séries et les pièces uniques ou pour obtenir un double sur une pièce critique. Elle permet également d’alléger la structure, en travaillant sur la conception des pièces et d’obtenir des pièces de formes beaucoup plus complexes qu’en fabrication traditionnelle par usinage », souligne Sylvie Bittendiebel, experte en CND à l’Institut de soudure.
Pour en savoir plus : Les contrôles s’adaptent à la fabrication additive