Imaginez des matériaux imprimés en 3D capables de détecter des problèmes avant qu’ils ne deviennent critiques. Des ingénieurs de l’Université de Glasgow travaillent à rendre cela possible grâce à un système capable de modéliser la physique des composites auto-détectants. Ces matériaux peuvent mesurer la tension, la charge ou les dommages simplement en analysant un courant électrique, ce qui permettrait de surveiller leur état en temps réel. Cela ouvre de nouvelles perspectives en termes de sécurité et d’assurance qualité pour de nombreuses industries.
Comment fonctionnent ces matériaux auto-détectants ? D’après un communiqué de l’Université de Glasgow, l’intégration de nanotubes de carbone dans ces matériaux leur confère la capacité de conduire un courant électrique. Ce phénomène, appelé piézorésistivité, permet aux matériaux de surveiller leur propre intégrité structurelle. Si le courant électrique varie, cela peut indiquer une déformation, telle qu’une compression ou un étirement, permettant ainsi d’identifier et de corriger les défauts avant qu’ils ne s’aggravent.
Pour en savoir plus : Les matériaux auto-détectants pourraient-ils représenter l’avenir de l’impression 3D?