L’Agence spatiale européenne (ESA) doit envoyer, d’ici à 2027, un satellite qu’elle détruira 12 heures seulement après son lancement. Objectif : observer les derniers instants d’un appareil entrant dans l’atmosphère.
Un contrat pas comme les autres. Le spécialiste du spatial Deimos, basé en Espagne, a signé, fin septembre, un contrat de 3 millions d’euros avec l’Agence spatiale européenne (ESA) afin de fabriquer un satellite voué à être pulvérisé… 12 heures après son lancement. Baptisée Draco (Destructive Reentry Assessment Container Object), la mission menée par l’agence spatiale vise à observer les tout derniers instants du satellite jusqu’à sa dislocation totale, avec un lancement prévu en 2027. L’accord entre Deimos et l’ESA atteint une valeur totale de 17 millions d’euros.
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