Un consortium comprenant ArianeGroup, Airbus Defence and Space et le CEA a dévoilé une feuille de route technologique visant à développer un système de propulsion nucléaire électrique pour les voyages spatiaux. Commandé par l’Agence spatiale européenne (ESA), le projet vise la sortie d’un premier démonstrateur au sol d’ici à 2035. En novembre 2011, les six astronautes volontaires du programme russe Mars500 ressortaient à l’air libre. Objectif de l’expérience co-organisée par l’agence spatiale européenne (ESA) : étudier l’endurance psychologique d’humains confinés pendant 520 jours, soit le temps approximatif d’une mission sur le sol martien. Car une mission habitée aller-retour standard pour se rendre sur Mars dure près de 900 jours terrestres : 180 à l’aller, 500 sur la planète rouge le temps que les planètes se réalignent correctement, 180 pour le retour.
Pour en savoir plus : L’Europe veut atteindre Mars en six semaines grâce à la propulsion nucléaire électrique