L’augmentation du nombre d’alertes au sabotage et de cyberattaques dans les pays de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) pousse les membres de l’alliance militaire à repenser leur stratégie en matière de guerre hybride, mais la tâche est loin d’être aisée.
Depuis l’incident survenu sur le gazoduc NordStream à l’automne 2023, l’OTAN est confrontée à une recrudescence des cyberattaques et des menaces visant les câbles sous-marins. Par exemple, les cyberattaques auraient augmenté de 75 % au cours du dernier trimestre 2024 par rapport à la même période l’année précédente, selon les données de CheckPoint, un fournisseur mondial de services de sécurité du système d’information.
« Cette année, il y a eu 500 incidents suspects en Europe. Jusqu’à 100 peuvent être attribués à des attaques hybrides, à l’espionnage et aux opérations d’influence russes », a déclaré le ministre tchèque Jan Lipavsky lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN à Bruxelles mercredi 4 décembre.
Pour en savoir plus : L’OTAN veut développer une meilleure stratégie contre les sabotages et les cyberattaques