Les innovations de l’impression 3D peuvent stimuler la créativité des roboticiens. Tel est l’enseignement du projet ANR MuFFin, mené par Jonàs Martínez, chercheur de l’équipe MFX, commune au Centre Inria Nancy – Grand Est et au Loria. Ses recherches en sciences des matériaux ont permis à l’équipe Inria lilloise Defrost de développer un robot aux capacités inédites. Récit d’un transfert de connaissances réussi.
Repousser les limites de la fabrication additive
En plein essor, l’impression 3D (ou fabrication additive) intéresse de nombreux secteurs industriels, en route vers l’usine du futur. Car cette technique particulièrement innovante permet de produire, par ajouts de matière successifs, des objets de tailles et de formes variées répondant aux besoins de l’aéronautique, du spatial, de l’automobile et du secteur médical.
Elle est ainsi au cœur du projet MuFFin (Microstructures procédurales et stochastiques pour la fabrication fonctionnelle) mené par Jonàs Martínez, chercheur de l’équipe-projet MFX au Centre Inria Nancy – Grand Est. Financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR) dans le cadre du programme « Jeunes chercheuses et jeunes chercheurs », c’est l’un des rares projets en conception de métamatériaux mobilisant des équipes d’Inria. Quelle est son originalité ? Cherchant à repousser les limites des procédés de fabrication additive, MuFFin a permis d’imprimer des pièces avec des mousses au comportement physique contrôlé. Cette initiative a aussi généré une collaboration avec l’équipe-projet Defrost du centre Inria de l’université de Lille, pour des applications à la robotique molle.
Pour en savoir plus : MuFFin : quand l’impression 3D sert les robots déformables