Là où certains secteurs peinent encore à sortir leurs habitudes de fabrication additive du prototypage, l’aérospatiale tire avantage de cette technologie comme jamais. Au point même de faire voler certaines pièces imprimées en 3D. Son ambassadeur le plus spectaculaire est probablement Relativity Space. Installée dans un ancien bâtiment de la NASA en Nouvelles Orléans, cette start-up américaine n’a ni plus ni moins l’ambition que de concevoir la première fusée entièrement imprimée en 3D et réutilisable. Baptisé Terran R, ce projet vise à lancer plus de 20 000 kg en orbite terrestre basse (LEO). Si tout se passe comme prévu, c’est à Cap Canaveral en 2024, que le premier satellite sera envoyé.
Pour parvenir à son objectif, cette société aérospatiale a développé un processus d’impression 3D métallique qui lui permet de créer plus de 95% des composants de ses fusées. Une approche qui lui permettrait aussi de réduire drastiquement le nombre total de pièces par rapport aux méthodes traditionnelles. La jeune pousse affirme qu’il ne faudrait pas plus de 1 000 pièces pour construire sa fusée, contre 100 000 en temps normal.
Pour en savoir plus : Relativity Space : des imprimantes 3D métal 7 fois plus rapides pour fabriquer ses fusées