La guerre en Ukraine démontre pour la première fois l’intérêt que représente le drone suicide dans un conflit de haute intensité. Produit en masse et pour un faible coût, il oblige les défenses antiaériennes à se repenser, avec des moyens pourtant laissé de côté durant la guerre froide, remplacés en masse par des missiles intercepteurs capables de faire face aux menaces plus classiques et de haute technologie, alors présentes en nombre. Les grandes puissances à travers le monde travaillent également sur une solution encore plus avantageuse, ne nécessitant pas de munition, avec certains systèmes capables d’assurer une protection contre des menaces différentes : capacité C-RAM ou même destructi des hélicoptères et avions de combat.
Un changement de paradigme
Durant la Seconde Guerre mondiale, l’artillerie antiaérienne, équipée en mitrailleuses lourdes et canons antiaériens de différents calibres, a joué un rôle important dans la protection des troupes au sol ou des installations stratégiques face aux appareils ennemis.
Pour en savoir plus : Retex : la défense antiaérienne doit se repenser face aux drones