La société d’Elon Musk a signé le 6 juin son 18e succès de l’année, mais le second seulement vers l’orbite géostationnaire. Celle-ci semble être de plus en plus désertée, alors que l’orbite basse se remplit dangereusement.
Au service de la radio numérique par satellite
Le 6 juin, un Falcon 9 de SpaceX mis en œuvre à 4h26 UTC depuis la base militaire de Cape Canaveral, en Floride, a placé sur orbite de transfert géostationnaire le satellite de télécommunications SXM 8 pour Sirius XM, opérateur newyorkais de radio numérique par satellite.
Ce lancement intervient six mois après celui de SXM 7, les deux satellites de 7 tonnes devant remplacer SMX 3 et SXM 4, respectivement sur orbite depuis mars 2005 et octobre 2006.
SpaceX ajoute ainsi un nouveau succès à son impressionnant palmarès, trois jours après l’envoi du cargo ravitailleur Dragon CRS 22 vers la Station spatiale internationale, et onze jours après avoir atteint cent missions réussies d’affilée.
L’orbite GEO boudée
Le lancement de SXM 8 marquait le 51e lancement orbital réussi dans le monde depuis le début de l’année (le 18e pour SpaceX).
Mais on remarquera qu’il s’agissait seulement du troisième dédié aux télécommunications depuis l’orbite géostationnaire, alors que 957 satellites de télécommunications ont été envoyés sur orbite basse sur la même période (dont 890 pour les seules constellations OneWeb et Starlink).