Une note de veille passe au crible les évolutions induites par ce changement de paradigme dans le monde aérospatial et ses conséquences pour ceux qui conçoivent et produisent les composants.
Encore un rêve il y a quelques années seulement, la réutilisation de lanceurs spatiaux – aujourd’hui le premier étage et bientôt en totalité – a amorcé la démocratisation du vol spatial et son élargissement au secteur privé. Rupture technologique en phase avec l’aspiration actuelle pour une plus grande sobriété écologique et un recyclage étendu, le spatial réutilisable n’est cependant pas sans impact sur la conception et la fabrication de certaines pièces mécaniques, ainsi qu’en témoigne la note de veille « La révolution du spatial réutilisable et son impact sur la mécanique ».
Les techniques ne cessent d’évoluer de façon à améliorer les performances : fabrication additive qui permet de réduire le nombre de composants, utilisation de méthane liquide comme carburant pour une conception simplifiée du moteur, choix de l’acier inoxydable comme matériau de structure… Mais dans le même temps, il faut trouver de nouveaux compromis pour optimiser la fiabilité du matériel et les coûts de son reconditionnement et de sa remise en état. Dans le cas des lanceurs spatiaux, certains critères doivent désormais être pris en compte, comme la fatigue thermo-mécanique ou les températures élevées auxquelles sont soumises les structures lors de la rentrée dans l’atmosphère.
Rapide historique, avantages et inconvénients des lanceurs réutilisables, projets européens en cours, conséquences pour les industries de la mécanique… Cette note de veille fait un point complet sur le sujet.
Pour en savoir plus : Spatial réutilisable : un impact fort sur la mécanique