Connue comme l’une des solutions permettant de concevoir pour la fabrication additive, la numérisation trouve également son utilité pour recueillir les données d’une pièce imprimée en 3D. En effet, l’utilisation d’un scanner 3D spécifique permet d’examiner un objet sous toutes ses coutures et sans contact. Ce processus d’acquisition que l’on appelle métrologie, permet de la détection d’éventuelles imperfections qui seraient invisibles à l’oeil nu ou indétectables au toucher.
Un contrôle qui se justifie d’autant plus avec l’impression 3D, que la formidable complexité géométrique dont bénéficie cette technologie constitue également un défi pour les processus de contrôle traditionnels. Les structures lattices, canaux internes, et autres porosités de surface, propres à cette méthode par addition de couches, peuvent cacher de nombreux défauts.
L’autre intérêt de cette méthode est que les fabricants s’appuient souvent sur des milliers ou des millions de pièces, dont beaucoup ont été conçues il y a des années, et qui par conséquent n’ont pas de fichiers CAO associés. Proposée comme solution, la numérisation 3D se limite à la capture des caractéristiques extérieures des pièces. À la différence, la tomographie par rayons X offre la possibilité de récolter aussi les caractéristiques internes.
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