«Les alliés reconnaissent que, dans certaines circonstances, l’impact de cyberactivités malveillantes cumulées pourrait être considéré comme une attaque armée», a déclaré lundi 28 février un responsable de l’Otan à Reuters. «Nous ne spéculerons pas sur la gravité qu’une telle attaque devrait avoir pour déclencher une réponse collective. Toute réponse pourrait comprendre des sanctions diplomatiques et économiques, des mesures informatiques, voire (le recours à) des forces conventionnelles, selon la nature de l’attaque», a-t-il ajouté. La question de savoir si une attaque informatique est suffisamment grave pour déclencher l’article 5 reste «une décision politique que les membres de l’Otan devront prendre», a encore indiqué le responsable. Les craintes d’une cyberattaque russe sont particulièrement prégnantes, alors que les Occidentaux viennent de prendre plusieurs trains de sanctions drastiques contre la Russie, qui a déclaré la guerre à l’Ukraine jeudi 24 février.